Apparue en 2012 la dernière Volkswagen Beetle a été rebaptisé Coccinelle uniquement en France sorte de clin dÂ?Â?il à un glorieux passé. à lÂ?égal de toutes les VW qui se respectent cette Cox propose une palette de moteurs essence et diesel variée. Et comme elle joue à fond la carte du récréatif avec sa bouille craquante nous avions hâte dÂ?essayer la version la plus puissante la 2.0 TSI de 210 ch celle-là même qui nÂ?a pas peur de se frotter à des GTI bien en place. Au premier regard cette variante fait tout de suite la différence avec une Cox d'entrée de gamme. Basée sur la finition Sport elle reçoit un aileron proéminent sur sa malle une double sortie dÂ?échappement ainsi que de grosses jantes de 18 pouces en série voire même des 19-pouces sur notre véhicule dÂ?essai (option). Un choix pas forcement judicieux...

LÂ?intérieur séduit par sa présentation et son habitabilité généreuse à lÂ?avant. En revanche si les deux passagers arrière disposent dÂ?une garde au toit suffisante ils doivent jouer des coudes. à la mise en route le 2.0 TSI (moteur de lÂ?ancienne Golf 6 GTI ) a un joli brin de voix. La boĂ®te à double embrayage DSG6 est ici imposée ce dont on ne sÂ?en plaindra pas. Particulièrement réactive et à la gestion cette fois-ci bien au point elle apporte un surcroĂ®t dÂ?agrément appréciable. Tout en procurant des performances solides à cette Coccinelle enragée. Le 0 à 100 km/h ne demande que 7 s et les reprises sÂ?avèrent dignes dÂ?une sportive patentée (80 à 120 km/h en 45 s). Le plus sympathique reste ce moteur 2.0P Turbo ultrasouple à bas régime et particulièrement rageur dans les tours. Un régal ! Tout cela en profitant du système audio Fender de 400W (option) qui envoie le son... Mais pour celui qui veut mener cette compacte bon train quelques précisions sÂ?imposent.

Munie en série du châssis sport un tantinet ferme à faible allure cette Coccinelle ne dispose malheureusement pas dÂ?un amortissement suffisamment rigoureux. En conduite enlevée les mouvements de caisse sont légion et ici les grosses roues de 19 pouces suivent fortement les inégalités sur revêtement dégradé imposant de tenir le volant avec poigne. En outre en cas de freinage appuyé lÂ?arrière pompant se met à gigoter. Quoi qu'il en soit lÂ?antidérapage non déconnectable veille au grain. Sur route bien carrossée cette Coccinelle offre toutefois un comportement équilibré et sain avec un train avant incisif et une poupe qui suit fidèlement le mouvement. Comme elle n'est pas beaucoup plus onéreuse qu'une 2.0 TDI 140 DSG pour le coup bien moins ludique le choix du passionné sera vite fait. Mais ce dernier doit savoir que cette attachante Cox est soumise en France à un malus de 3.000 Â? (en 2014). Son prix est donc à négocier avec le concessionnaire !